Une femme plaisantait un jour avec son amie : « Je ne savais pas ce qu’était le vrai bonheur jusqu’à ce que je rencontre mon futur mari… et maintenant, il est trop tard ! » On n’est pas obligé d’en arriver là, mais par la grâce, la sagesse et l’amour de Dieu, on peut reconstruire son mariage ! Pour commencer, il faut apprendre à s’ouvrir à l’autre, à reconnaître ses fragilités, à faire preuve de transparence, et à mériter sa confiance. Le seul moyen d’établir un véritable lien est de permettre à l’autre de connaître nos inquiétudes, nos luttes, nos désirs, nos espoirs, nos rêves… Il est naturel, surtout après avoir été blessé ou rejeté, de vouloir se protéger d’un nouveau mal. Mais dans le cadre du mariage, fermer son âme à son conjoint ne fera qu’aggraver la souffrance. Comme un bien qui prend de la valeur avec le temps, un mariage s’enrichit au fil des années. Il faut investir encore et encore, pas à pas, apporter sa pierre à l’édifice. Vos aventures, vos projets, vos entreprises, vos voyages, vos sacrifices, la naissance d’un enfant, la maladie, le décès d’un parent, les anniversaires : tout cela compte énormément. Ces expériences s’assemblent pour former une merveilleuse trame intime qui tisse une vie commune. Elles apportent aussi la bénédiction de Dieu, car il est écrit : « Celui [ou celle] qui a trouvé une femme [ou un homme] a trouvé le bonheur ; c’est une faveur qu’il [ou elle] a obtenue de l’Éternel ».
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