Parole du Jour

Libre de l’esclavage religieux

PDJ-2018-11-07

Nous avons par­fois du mal à nous autoris­er à penser, dire ou appréci­er cer­taines choses parce que nous craignons le désaveu des autres. Nous vivons selon leurs con­vic­tions au lieu des nôtres. Il n’y a rien de pire que l’esclavage religieux ! Un auteur chré­tien écrit : « Dans l’église où j’ai gran­di, on nous appre­nait qu’il ne fal­lait pas regarder un film, aller voir un match de foot ou, pour les filles, se maquiller. Pour la plu­part de ces prob­lèmes on avait une réponse stan­dard : “Notre édu­ca­tion est dif­férente !” Tel est le raison­nement d’une con­science élevée à l’é­cole de la tra­di­tion. » Paul a fustigé les Galates qui oblig­eaient les gens à vivre selon les tra­di­tions juives au lieu de l’É­vangile de la grâce. Il a écrit : « Demeurez donc fer­mes, et ne vous remet­tez pas de nou­veau sous le joug de l’esclavage ». Occu­pez-vous moins de ce que pensent les gens, et davan­tage de ce que pense Dieu. En réal­ité, ce qui énerve cer­tains légal­istes religieux, c’est que vous pou­vez faire ce qu’eux ne peu­vent pas parce qu’ils s’in­ter­dis­ent d’ap­préci­er leur lib­erté en Christ (voir Ga 2.4). Soyons clairs, nous ne cau­tion­nons pas ici le péché ou les pra­tiques païennes. Mais si vous ne réagis­sez pas quand le feu est au vert, vous passerez votre vie à atten­dre en vain le bon moment, celui où tout le monde sera de votre avis. Et vous finirez par ne plus avoir que des regrets. Évitez que cela vous arrive. « C’est pour la lib­erté que Christ nous a libérés. Demeurez donc fermes ».

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