C’est fou de voir le temps qu’on met à supporter une situation avant de se décider à prier. Comme le dit le cantique : « Que de paix si souvent perdue, que de peine inutile supportée, pour n’avoir pas tout apporté à Dieu dans la prière ». On se plaint à ses amis. On s’étonne que Dieu ne fasse rien. On ressasse ses problèmes, pourtant on oublie la solution la plus simple : la prière. Charles Spurgeon a écrit : « Le désir de communier avec Dieu est intensifié par l’échec de toutes les autres sources de consolation ». On est tous coupables de n’utiliser la prière qu’en dernier recours. Quand vous dites : « Rien d’autre ne fonctionne. Essayons la prière », rendez-vous compte que vous ne comprenez pas ou ne croyez pas autant que vous le devriez à la puissance de la prière. Vous portez des fardeaux dont vous n’avez pas besoin, et la vie est plus dure qu’elle ne devrait parce que vous ne réalisez pas à quel point la prière est puissante. Sinon, vous prieriez pour tout, non en désespoir de cause mais en priorité. La Bible dit : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie » En cas de problème, priez. Si on vous blesse, priez. Lorsque vous êtes malade, priez. Quand vous êtes sur le point de renoncer, priez. Devant la souffrance d’un être cher, priez. Face au découragement, priez. Dans l’incertitude, priez. Jésus, celui qui priait tôt le matin et tard dans la nuit a dit : « Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé » (Mr 11.24). Alors priez.