À moins que vous ne fassiez de la vérité une pri­or­ité, il y a une force en vous qui vous pousse à faire le mal, même lorsque vous voulez faire le bien. Cette force est pro­gram­mée en vous « par défaut ». Ce terme infor­ma­tique désigne l’ouverture automa­tique d’une fonc­tion si vous ne faites pas d’autre choix. Ain­si, vous êtes poussé à choisir le mal. Un auteur a écrit : « À Atlanta où j’ai vécu, la vigne Kudzu est très répan­due. Dès qu’elle grimpe le long d’un arbre ou d’une clô­ture, elle envahit toute votre pro­priété si vous ne la sup­primez pas immé­di­ate­ment. Toute tromperie, petite omis­sion ou pieux men­songe, revient à planter une vigne Kudzu dans le jardin de votre cœur. Pour moi, c’est comme si je pre­nais une mau­vaise pente, après avoir cru prof­iter d’un rac­cour­ci sur un chemin non bal­isé. Je me relâche, je deviens paresseux, puis je me perds. Tout com­mence par une petite entaille à mes principes. Dès que j’ignore un aver­tisse­ment du Saint-Esprit, je fais le pre­mier pas vers les ténèbres. Les petits men­songes sont comme des boules de neige dévalant une pente, ils devi­en­nent de plus en plus gros et vont de plus en plus vite ! Com­ment rester dans la vérité lorsque nous avons en nous cette ten­dance au com­pro­mis ? D’abord, nous devons renou­vel­er chaque matin notre engage­ment avec Dieu dans la prière et la lec­ture de sa Parole. En agis­sant ain­si, nous choi­sis­sons la lumière plutôt que les ténèbres. Ensuite, nous devons suiv­re les con­seils du Saint-Esprit pour dévelop­per cette matu­rité spir­ituelle au rythme de notre marche avec Dieu ».