Oui, il y a des chefs qui abusent de leur autorité, mais ce n’est pas une raison pour la bafouer. Dans sa jeunesse, Jésus s’est soumis à l’autorité de ses parents (voir Lu 2.51). Et même si son ministère a été marqué par des démonstrations de puissance surnaturelle, il a toujours enseigné la soumission aux autorités romaines : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Lu 20.25). La soumission à l’autorité n’est pas une option pour un disciple de Jésus. Que l’on rate une promotion, subisse un patron incompétent ou que l’on se sente traité injustement, Dieu nous veut respectueux et soumis. Et si on obéit à sa volonté, il travaille pour nous. Face à nos envies de rébellion, cherchons à en comprendre la cause profonde, sans doute parmi les suivantes. 1) Un lourd passé de souffrance ou de mauvais traitements. 2) Le manque de respect pour un supérieur incompétent. 3) Une vexation parce que nos compétences n’ont pas été reconnues et récompensées. 4) Un traitement injuste de la part de ceux qui détiennent l’autorité. 5) Une tactique pour tester l’honnêteté, l’attention ou la préoccupation de nos supérieurs. En résumé, Paul dit : « Celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre de Dieu, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes » (Ro 13.2). Alors prions : « Père, je me repens de mon attitude rebelle. Rappelle-moi que toute autorité vient de toi, et quand je lui résiste, je te résiste. Donne-moi le pouvoir de me soumettre. Au nom de Jésus. Amen. »