Certains prennent le message du christianisme et l’enferment dans une boîte marquée : « Top secret ». Avez-vous besoin de la permission de pleurer lorsque vous perdez un être cher ? Êtes-vous gêné(e) à l’idée d’admettre : « Je ne suis pas vraiment sûr(e) de moi » ? Le scepticisme de Thomas nous apprend que non seulement il est normal de douter, mais que parfois c’est nécessaire ! Sinon, on ne grandit pas. On se retrouve avec les réponses de quelqu’un d’autre, et dans de nombreux cas, elles ne correspondent pas à ses interrogations, même si on est assez honnête pour les formuler. Une âme religieuse bien intentionnée a‑t-elle tenté de vous convaincre que vos questions sont une offense à Christ ? Dans ce cas, il est temps d’écouter à nouveau les douces paroles de celui qui connaît vos doutes et vos craintes mieux que vous : « Que la paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance aussi ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois ! » (v.26–27). Voici une bonne façon de prier : « Seigneur, comme Thomas, je me bats encore avec quelques doutes. Tout n’est pas réglé dans ma vie. Pour y arriver j’ai besoin de ta présence. Merci de m’accepter avec mes luttes et mes questions. Thomas a finalement pu dire : “Mon Seigneur et mon Dieu !” Merci d’avoir la patience d’attendre que je puisse le dire moi aussi. » Alors, comment surmonter ses doutes ? Comme Thomas ! On les affronte honnêtement, on les amène à Jésus et on grandit spirituellement grâce à eux.