Jean raconte : « Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts […]. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Ils dirent entre eux : ne la déchirons pas, mais que le sort désigne celui à qui elle sera » (v.23–24). Les mères juives fabriquaient traditionnellement ces vêtements comme cadeaux pour leurs fils qui quittaient la maison. Que Marie ait ou non réellement fabriqué la robe de Jésus, il s’agissait probablement d’un bien précieux. C’est essentiel car dans toute la Bible, les vêtements symbolisent le comportement et la personnalité. Pierre suggère de se revêtir d’humilité (voir 1P 5.5). Paul dit : « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Ga 3.27). Comme sa robe, Jésus était entier, intègre et parfait. Les mots « sans couture, d’un seul tissu » indiquent qu’il a toujours été dirigé par la pensée de Dieu. Jésus a dit : « le Fils ne peut rien faire par lui-même, mais seulement ce qu’il voit faire au Père » (Jn 5.19). Mais au moment de sa crucifixion, il a mis de côté sa robe sans couture, et il est « devenu malédiction pour nous » (Ga 3.13). Il a revêtu la tunique du péché où figuraient nos noms. Il est mort pour des péchés qu’il n’a pas commis afin que nous puissions, en venant à la croix, repartir parés « des vêtements du salut » (Esa 61.10). Non seulement Jésus nous prépare une place au ciel, mais il fait en sorte que nous soyons bien habillés pour l’occasion.