4) Les désirs char­nels. La Bible nous dit de fêter, manger, boire, célébr­er, chanter, danser, crier et faire de la musique, toutes choses que l’on fait avec son corps. Ces appétits, ces désirs et ces délices peu­vent en fait devenir une façon de se sou­venir à quel point notre Dieu est bon. Il n’y a pas de fos­sé entre le physique et le spir­ituel. C’est évidem­ment l’Esprit de Dieu qui a don­né vie à nos corps. La Bible ne vous con­damne pas de vouloir être physique­ment attrayant(e). Encore faut-il rai­son garder : « Un anneau d’or au nez d’un cochon : telle est la femme belle mais stu­pide » (Pr 11.22, BFC). C’est val­able aus­si pour les hommes. Mais c’est Dieu qui a créé nos corps. Alors recon­nais­sons-le, il a mis en nous le goût de l’esthétique. Quelques pro­fes­sion­nels du cheveu ont lancé une opéra­tion appelée « mis­sion coif­fure ». Drôle d’idée, n’est-ce pas ? Après tout, la seule coif­feuse que men­tionne la Bible est Dalila, un mau­vais sou­venir pour Sam­son. Mais servir les gens en leur coupant les cheveux peut être une bonne chose. Rien de mieux que le coif­feur ou la coif­feuse pour favoris­er les con­fi­dences. C’est ain­si que le min­istère peut pren­dre forme. Ce groupe avait coupé gra­tu­ite­ment les cheveux à des hand­i­capés physiques et men­taux. Puis ils sont par­tis au Cos­ta Rica se met­tre au ser­vice de jeunes femmes qui cher­chaient à échap­per à la pros­ti­tu­tion. Ils ont hon­oré et servi libre­ment des corps asservis depuis longtemps et réduits à l’état d’objets. La morale de l’histoire ? Peut-être vous fau­dra-t-il inven­ter un nou­veau con­cept inspiré de la Bible, qui n’oppose pas le « char­nel » au « spirituel ».