Paul écrit : « J’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi. Ainsi, je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut. Nous tous qui sommes spirituellement adultes, ayons cette même préoccupation » (Ph 3.13–15, BFC). Paul était guidé par son vœu d’amener le monde à Christ (Ro 10.1). C’était son repère au quotidien et sa motivation à chaque effort. Cela le rendait infatigable. Un poète anonyme a écrit : « Quand tout va au plus mal, comme hélas trop souvent / Les chemins que tu prends sont longs et escarpés / Quand la source est tarie, tes débits ascendants / Tu voudrais bien sourire mais il te faut pleurer / Quand vent, foudre et tonnerre te poussent vers un abri / Repose-toi un peu mais reviens à la vie / Que la vie est étrange, avec tous ses méandres / Donnant, jour après jour, tourbillons et soucis / Au cœur de ce combat, de peur de se méprendre / On lui tourne le dos, et de vaincre on oublie / N’abandonne jamais si la fin paraît loin / Tu verras ton succès un autre lendemain / Souvent but est plus près qu’il semble au demeurant / La main sur le trophée, il s’enfuit en courant / Et découvre trop tard, la nuit déjà venue / Combien proche il était d’une victoire obtenue / Bats-toi de tout ton cœur au milieu de tes doutes / Tu ne sauras jamais où te mène ta route / Alors lève l’épée aux instants les plus noirs / C’est dans ces moments-là qu’il faut garder l’espoir ».