Veut-on bien faire ?

Salomon a dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui vien­nent les sources de la vie ». Notez ce qui con­duit David à chuter : il aperçoit une femme dans son bain, se ren­seigne sur elle, la met dans son lit (voir 2S 11.2–4). Regarder, s’informer, pren­dre. Pour ne pas céder à la con­voitise, mieux vaut immé­di­ate­ment détourn­er le regard. La Bible dit : « Amenons toute pen­sée cap­tive à l’obéis­sance au Christ » (2Co 10.5). Il faut con­trôler ses pen­sées. Au lieu de cul­tiv­er des fan­tasmes à tra­vers les mag­a­zines ou les médias, il vaut mieux les rem­plac­er par la Parole de Dieu, se rap­pel­er les bons moments avec son con­joint et con­solid­er son cou­ple. Si on prend la déci­sion d’aimer, l’amour renaî­tra. Jésus a dit : « Quiconque regarde une femme pour la con­voiter a déjà com­mis l’adultère avec elle dans son cœur » (Mt 5.28). Car chaque regard con­cu­pis­cent men­ace le cou­ple. Moins on désire son parte­naire, plus on cherche à jus­ti­fi­er ses fan­tasmes. Le plus triste, c’est qu’on passe alors à côté d’une belle rela­tion. Après que David ait été repris, puri­fié et cor­rigé, il a dit : « Je serre ta promesse dans mon cœur, afin de ne pas péch­er con­tre toi » (Ps 119.11). Lorsqu’on est enclin à la con­voitise, il faut trou­ver un pas­teur, un con­seiller ou un ami sec­ourable. La Bible affirme : « Un frère est là pour aider dans la détresse » (Pr 17.17). Par­fois, la vic­toire tient juste à quelques min­utes passées à prier au télé­phone avec quelqu’un de com­préhen­sif. La ques­tion est : veut-on vrai­ment faire ce qu’il faut ?