Dieu a dit : « Moab était tranquille depuis sa jeunesse, il reposait sur sa lie, il n’a pas été vidé d’un récipient dans un autre, et n’est pas allé en déportation. Aussi son goût est resté, et son odeur ne s’est pas changée ». Ce verset a deux aspects, l’un matériel, l’autre spirituel. Le premier me montre comment le vin se bonifie en passant d’un récipient à l’autre. Le second m’apprend comment Dieu me transforme en me faisant passer d’un vécu à l’autre. Quand le vin est transvasé, il laisse derrière lui la lie, opération indispensable pour produire un bon cru. De même, Dieu permettra que je vive certaines situations qui révèleront mes faiblesses afin que je puisse y travailler. Et peu importe à quel point c’est inconfortable ou à quel point je veux m’en échapper, Dieu ne me laissera pas tant que mes problèmes n’auront pas été réglés avec succès. Comment savoir que c’est fait ? Lorsque j’entrerai dans ma prochaine expérience, les anciens problèmes seront derrière moi. Dans le processus de vinification, le vin ne passe pas le même temps dans chaque récipient. C’est parce que chacun d’eux a un rôle différent. Seul le vigneron le sait, et détermine donc le temps qu’il faut pour y laisser le vin. Si vous êtes passé d’épreuves en épreuves, lisez ceci : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus » (Ph 1.6).
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