Une colère incontrôlée, c’est comme sauter dans sa voiture, démarrer à fond, et s’apercevoir trop tard que les freins ne fonctionnent pas. La Bible dit : « Que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ne donnez pas accès au diable » (v.26–27). Le saviez-vous ? Une colère incontrôlée ouvre la porte à Satan, et c’est la descente aux enfers ! Alors avant de dire une chose que vous allez regretter sans pouvoir revenir en arrière, demandez-vous : 1) Le jeu en vaut-il la chandelle ? La Bible dit : « Une réponse douce calme la fureur, mais une parole blessante excite la colère » (Pr 15.1). En parlant, vous risquez de vous en mordre les doigts. Dans la colère, ce que vous dites dépasse souvent votre pensée mais vous ne pouvez pas l’effacer. Des mots durs gardent longtemps leur pouvoir de blesser et de diviser. 2) Est-il vraiment nécessaire d’impliquer les autres ? La colère affecte inévitablement ceux qui vous entourent parce qu’il est humain de vouloir prendre parti, même sans être concerné. Impliquer les autres est une façon de nourrir son ego et justifier un mauvais comportement. Ne le faites pas. 3) Ma colère est-elle justifiée ? La colère face à l’ignorance et l’injustice est source de progrès. Mais gare aux détails insignifiants qui vous mettent hors de vous. Pour être saine, la colère a besoin d’être mesurée et constructive. Paul dit : « se préoccuper des désirs de l’Esprit Saint mène à la vie et à la paix » (Ro 8.6, BFC). Tout est affaire de contrôle, et une réponse maîtrisée est comme une réponse de Jésus. Elle gagne toujours.