Il est parfois « spirituel » de se coucher tôt, afin d’être frais et dispos pour Dieu le lendemain. Quand on fonctionne constamment sur batterie faible, le corps, l’âme et la pensée s’en trouvent affectés. C’est pourquoi la Bible parle de l’importance du sommeil : « C’est en vain que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard et que vous peinez à gagner votre pain. Le Seigneur en donne autant à ses bien-aimés pendant qu’ils dorment » (Ps 127.2, BFC). Elle dit également : « Aussitôt couché, je m’endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! Tu me fais habiter en sécurité » (Ps 4.9). Le sommeil est lié à la confiance : je m’endors car je sais que le monde est entre les mains de Dieu, pas des miennes. Ce monde se portera très bien, même si je ne suis pas là pour tout contrôler. Et quand je me réveillerai le lendemain, Dieu me donnera ce dont j’aurai besoin pour la journée, comme il donnait la manne à Israël. Jérémie dit : « Je me suis réveillé, et j’ai regardé ; mon sommeil m’avait été bien doux. » À l’évidence, l’épuisement ne favorise pas la prière. Avant qu’Élie ne puisse passer un certain temps dans la prière, l’ange de l’Éternel lui fait faire non pas une, mais deux longues siestes. On se souvient aussi des disciples du Seigneur, à Gethsémané, incapables de prier parce qu’ils s’endormaient sans cesse. Il est difficile de penser, de ressentir et d’agir comme Jésus quand on manque de sommeil. D’où cette Parole : « Le Seigneur en donne autant à ses bien-aimés pendant qu’ils dorment ».