Jésus a dit : « Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était Pharisien, et l’autre péager. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont accapareurs, injustes, adultères, ou même comme ce péager. Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le péager se tenait à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais se frappait la poitrine et disait : “O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur.” Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (v.10–14). Je peux paraître la personne la plus dévote de l’église tout en ayant un cœur rempli de fierté. Et le pire, c’est que je n’en ai pas conscience. Par exemple, lorsque je m’attribue tout le mérite des choses que Dieu m’a permis d’accomplir et d’acquérir, c’est de l’orgueil. Quand je me compare aux autres, c’est de la fierté. Quand je m’imagine pouvoir faire la volonté de Dieu sans sa puissance, c’est de l’orgueil. Lorsque j’exclue des gens qui ne correspondent pas à mes pairs ou à mon cercle social, c’est de la fierté. Et ça me coûtera cher, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles » (Ja 4.6). Si je veux en ce jour obtenir ses faveurs, je me dois de rester humble.