Si on veut atteindre la vérité, on doit se dépouiller de la vieille nature et revêtir la nature nouvelle, créée selon Dieu (voir v. 22–24). Une femme écrivain raconte : « Nous devons accepter le délicat face-à-face avec notre vieille nature. Cela exige une bonne dose d’humilité et une remise en question douloureuse. La solution la plus rapide et la plus désagréable consiste à confesser ses erreurs sur le champ. Je l’ai déjà fait. Lors d’une réception, plusieurs femmes discutaient de leur implication dans leur association et comme je souhaitais participer au débat, je leur ai dit que j’avais essayé de faire de même, mais sans y parvenir. Je mentais. Je n’avais jamais eu envie de faire partie d’une association. Si mon intention était bonne, ma remarque était malvenue. J’ai alors marmonné : “Excusez-moi, je vous ai menti. Je n’ai jamais voulu être bénévole dans aucune association”. Un silence a suivi, puis comme je cherchais mon sac à main pour m’enfuir, miraculeusement, tout le monde a éclaté de rire. Peu importe la gêne ressentie, la vérité nous libère. Le chemin de la vérité ressemble à celui d’un saumon remontant la rivière, il faut nager à contre-courant. Le monde affirme que la vérité change selon les circonstances, les éléments de comparaison, les nouvelles données et le niveau d’expérience. Mais la vérité ultime n’est pas relative. Elle ne peut pas être modifiée pour convenir à nos humeurs et nos préférences. Voilà pourquoi l’état de notre cœur est primordial. Et lorsque nous ne pouvons ni ne voulons trouver notre chemin dans la vérité, nous devons pouvoir compter sur un cœur transformé ».