Connaissez-vous la fourmi de velours ? Ses poils lisses et veloutés sont un leurre. Ce n’est pas une fourmi, mais une guêpe sans ailes. Après avoir injecté son venin à ses victimes, elle pond ses œufs dans leur corps paralysé. Paul craint de voir les églises sauvées par la grâce recommencer à vivre sous la loi de l’Ancien Testament. Il les avertit constamment de ne pas fonder leur salut et leur relation avec Dieu sur leur propre performance : « De même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne s’écartent de la simplicité et de la pureté à l’égard de Christ. Car, si le premier venu vous prêche un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez accueilli, vous le supportez fort bien » (v.3–4). Un autre Jésus ! Un autre esprit ! Un autre évangile ! Encore une fois, Paul prévient : « Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (v.14). Oui, vos œuvres déterminent vos récompenses au ciel. Mais ce n’est qu’en ayant confiance en l’œuvre achevée de Christ que vous arriverez au ciel. Personne là-haut ne dira : « Regardez ce que Jésus et moi avons fait ! » Le légalisme ne se contente pas de vous infecter, il vous paralyse. Horatius Bonar a écrit : « Sur une vie que je n’ai pas vécue, sur une mort que je n’ai pas connue ; la vie d’un autre, la mort d’un autre, je mise tout sur mon éternité. » Comment se protéger contre le venin du légalisme ? En ne dépendant que de la grâce de Dieu.