Charles Lindbergh, le premier aviateur à avoir traversé l’Atlantique en solitaire, est mort d’un cancer. Il a laissé ces mots à lire lors de ses funérailles : « Nous menons ce corps à sa dernière demeure ; mais nous confions son esprit à Dieu Tout-Puissant, sachant que la mort n’est qu’une nouvelle aventure dans l’existence et nous rappelant que Jésus a dit sur la croix : “Père, entre tes mains je remets mon esprit.” » La mort n’est qu’une nouvelle aventure de vie, il n’est donc pas nécessaire de la redouter ou de l’ignorer. Grâce au Christ, on peut y faire face avec joie et confiance. Sa résurrection garantit la nôtre. Aristote avait tort : on n’a pas à craindre la mort. Les Grecs se sont trompés : Charon ne nous fera pas traverser le Styx vers l’oubli dans un monde de ténèbres. Les croyants ne sont pas enterrés, ils sont plantés ! Paul a dit : « Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force » (1Co 15.42–43). Un jour que Saint François d’Assise travaillait dans son jardin, un homme lui avait demandé ce qu’il ferait s’il apprenait soudainement qu’il devait mourir au coucher du soleil. Il avait répondu : « Je finirais de biner mon jardin. » Voilà un homme qui était prêt à mourir, et sans avoir peur de la mort, il était prêt à optimiser chaque moment de la vie. Voilà comment chacun(e) devrait vivre !