Nos paroles finissent toujours par nous trahir. Pierre en a fait l’amère expérience. La nuit où Jésus a été arrêté et tous ses disciples dispersés, Pierre est resté assez près pour en être témoin, mais pas assez pour qu’on puisse le relier à Christ. La Bible dit : « Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : Vraiment, tu es de ces gens-là, ton langage te fait reconnaître. Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Il sortit, et dehors il pleura amèrement » (v.73–75). Après cet épisode, plus personne n’a accusé Pierre d’être un disciple de Jésus ! Dans n’importe quelle langue, on constate que le blasphème peut amener les autres à remettre en question la qualité de notre relation avec Christ. Nos paroles ont le pouvoir d’édifier les gens ou de les rabaisser, de les attirer à Christ ou de les en éloigner. N’oubliez jamais ces deux versets : 1) « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce […] afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun » (Col 4.6). 2) « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent » (Ep 4.29). Voici une prière pour vous : « Père, qu’aujourd’hui mes paroles rendent hommage au nom de Jésus et en attirent d’autres à lui. Amen. »
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