En 1987, la star du baseball Kirby Puckett voit un rêve d’enfant se réaliser lorsqu’il mène son équipe à la victoire en Série mondiale. Un de ses coéquipiers décrit la scène dans le vestiaire après leur victoire. Il raconte les étreintes, les cris, les rires, le traditionnel arrosage au champagne et la remise du trophée. Mais il n’oubliera jamais les dix minutes suivant le début des réjouissances, quand il remarque Puckett, d’habitude si exubérant, assis en silence sur un tabouret loin de tous. Cet ami se fraye un chemin entre les médias, les joueurs et les entraîneurs, s’assoit à côté de lui et lui demande à quoi il pense. Avec une profonde tristesse dans les yeux, Puckett lui confie : « Si c’est là tout ce qui compte, la vie est bien vide. » On peut avoir un travail passionnant, un salaire astronomique, une superbe maison, une famille merveilleuse, une santé de fer, être champion au golf, et malgré tout ne pas connaître la paix. Et nombreux sont ceux qui vivent la même chose. Le roi Salomon était en son temps plus riche et plus célèbre que tous les milliardaires actuels réunis. Il a pourtant écrit : « J’ai envisagé tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les faire ; et voici que tout est vanité et poursuite du vent » (Ec 2.11). Et voici sa solution : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence. Reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplanira tes sentiers » (Pr 3.5–6).
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