Un certain Gangaram Mahes avait autrefois à New York une curieuse réputation de « pique-assiette ». Cet immigré guyanien aimait en effet les bonnes tables, alors qu’il était parfaitement indigent. Mais au lieu de brider son appétit, il entrait dans un bon restaurant, commandait ce qu’il y avait de mieux sur la carte : plats, vins, desserts, les plus chers et les plus raffinés, puis mangeait et buvait sans modération. Au moment de l’addition, il répondait simplement qu’il ne pouvait pas payer. La police débarquait alors pour l’arrêter, mais il s’en moquait car il pensait surtout aux repas gratuits une fois en prison. Dans nos églises on savoure aussi le lait de la bénédiction de Dieu, on déguste la chair de sa bonté, on se délecte du dessert de son amour sans même laisser le moindre pourboire ! Pourtant, quand on donne ne serait-ce que 10 % de ses revenus à Dieu, une dynamique céleste s’enclenche, et Dieu bénit les 90 % restants, bien plus que si on avait tout gardé. Dieu nous rendra-t-il donc plus qu’on lui a donné ? Pas nécessairement, mais il promet de nous bénir bien plus qu’on ne l’imagine dans tous les domaines : santé, travail, choix de vie, sécurité, etc. Dieu dit : « Apportez à la maison du trésor toute la dîme, mettez-moi de la sorte à l’épreuve, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses du ciel, si je ne déverse pas pour vous la bénédiction, au-delà de toute mesure. » C’est le moment d’oublier ses craintes et faire le test de la dîme !