Lorsque William Carey envisage pour la première fois la possibilité de se rendre en Inde comme pionnier missionnaire, son père lui signale qu’il n’a aucune qualification pour cette tâche. Carey répond : « Je sais travailler. » Et c’est ce qu’il fait. Voici une de ses journées ordinaires en Inde. Il se lève à six heures moins le quart pour lire un chapitre de l’Ancien Testament et faire un culte personnel. À 7 h, il conduit une réunion de prière en bengali, apprend à lire le perse avec un assistant et déchiffre quelques versets en hindoustani. Après son petit déjeuner, il traduit des textes du sanskrit en anglais. De 10 h à 14 h, il enseigne au lycée, puis il traduit en bengali jusqu’au dîner. Ensuite il reprend ses traductions, étudie le Telugu avant de prêcher devant une assemblée en anglais à 19 h 30. Vers 21 h, il se remet à traduire pendant deux heures, écrit quelques lettres aux amis en Angleterre, lit un chapitre du Nouveau Testament, et finit par se coucher. Carey a plus que quiconque eu le mérite de faire passer le message du Christ en Inde et y établir l’Église. Il a réussi car c’était un bosseur ! Les bosseurs s’appuient sur deux versets : 1) « Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Ga 6.9). 2) « Mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain » (1Co 15.58). Ce verset se résume ainsi : allez toujours de l’avant et vous réussirez.