Échouer pour réussir

Dieu se sert par­fois de nos échecs pour qu’on le recon­naisse et qu’on se rap­proche de lui. Jean racon­te que les dis­ci­ples « mon­tèrent dans la bar­que. Mais ils ne prirent rien cette nuit-là. Quand il com­mença à faire jour, Jésus se tenait là, au bord de l’eau, mais les dis­ci­ples ne savaient pas que c’é­tait lui. Jésus leur dit alors : “Avez-vous pris du pois­son, mes enfants ?” “Non”, lui répondirent-ils. Il leur dit : “Jetez le filet du côté droit de la bar­que et vous en trou­verez.” Ils jetèrent donc le filet, et ils n’ar­rivaient plus à le retir­er de l’eau, tant il était plein de pois­sons. Le dis­ci­ple que Jésus aimait dit à Pierre : “C’est le Seigneur !” » (v.3–7). Notez ces trois choses : 1) Jésus peut faire ce qu’on est inca­pable de faire. Tant que l’on pense pou­voir se débrouiller seul avec suc­cès, il n’interviendra pas. Dieu ne se man­i­feste que lorsque l’on n’a plus de solu­tion en dis­ant : « Ce n’est pas par la vio­lence ni par tes pro­pres forces que tu accom­pli­ras ta tâche, mais c’est grâce à mon Esprit » (Za 4.6, BFC). 2) Jésus peut faire plus. Il a dit aux dis­ci­ples : « Jetez le filet du côté droit de la bar­que et vous en trou­verez ! » Étrange ! Mais en lui obéis­sant, ils ont été bénis comme jamais. 3) Dieu désire une rela­tion avec nous. Après le repas, Jésus dit à Pierre : « Prends soin de mes bre­bis » (Jn 21.17). Pour­tant ce ne sont pas les pêcheurs qui s’occupent des mou­tons, mais les berg­ers ! C’est ain­si que Jésus a mon­tré à Pierre sa véri­ta­ble voca­tion. Et il fera de même pour vous.