Avez-vous l’im­pres­sion que Dieu ne répond pas à vos prières ? Job le pen­sait : « Mon Dieu, je crie vers toi, et tu ne réponds pas. Je me tiens devant toi, mais tu ne fais pas atten­tion à moi. […] Je comp­tais sur le bon­heur, c’est le mal­heur qui est arrivé. J’at­tendais la lumière, c’est la nuit qui est venue » (Job 30.20, 26, PDV). Cha­cun de nous tra­verse des péri­odes où il lui sem­ble que Dieu est par­ti sans laiss­er d’adresse. Où est-il ? Pourquoi ne répond-il pas ? Voici deux leçons que vous n’ap­prenez que lorsque Dieu se tait. 1) Le silence n’est pas syn­onyme d’ab­sence. Un vieux dic­ton dit : « La parole est d’ar­gent, le silence est d’or ». Par­fois, Dieu vous dit : « Arrêtez, et recon­nais­sez que je suis Dieu » (Ps 46.11). Vous devez vous sen­tir en par­faite sécu­rité avec quelqu’un pour vous installer sere­ine­ment à ses côtés. Le silence efface l’élo­quence des mots et créé un niveau d’in­tim­ité où ceux-ci sont inutiles. Si vous voulez vous sen­tir à l’aise avec Dieu, apprenez à le ren­con­tr­er dans la médi­ta­tion et le silence. 2) Le silence éprou­ve votre foi. Avez-vous vrai­ment besoin de foi si quelqu’un ne vous lâche pas d’une semelle ? C’est comme quand vous courez à côté de votre enfant de cinq ans qui apprend le vélo. À cet âge-là, il manque de con­fi­ance, mais quand il aura vingt ans, vous aurez l’air fin si vous courez encore à ses côtés ! Le moment venu, Dieu vous laisse le guidon pour voir jusqu’où vous pou­vez aller. Au début, vous allez titu­ber et per­dre l’équili­bre. Vous saurez alors si vous avez vrai­ment gran­di et en qui vous placez votre confiance.