Aujourd’hui, chacun(e) veut tirer la couverture à soi, et donner le moins possible. On veut être là pour ses amis dans les bons moments, mais pas dans les mauvais. Malheureusement, les statistiques confirment ce manque d’engagement. Le nombre de mariages est en baisse tandis que celui des divorces est en hausse. L’implication dans le ministère et dans les œuvres caritatives diminue. Pourquoi ? Parce qu’on ne veut ni s’engager, ni prendre de responsabilités. On considère souvent les occasions de servir les autres comme des obligations, donc on les évite. On est une génération du zapping avec une faible capacité d’attention, habitués aux publicités de quinze secondes et à la restauration rapide. On veut des prédications simples, bienveillantes et agréables. Oui, l’engagement total est rare, mais c’est ce que Dieu exige de nous. S’engager, c’est tenir une promesse, quoi qu’il en coûte. Voici un exemple : l’engagement dans le mariage. Le mariage selon Dieu n’est pas un arrangement à 50 %, mais un engagement mutuel à 100 %. C’est une alliance définitive entre vous et votre conjoint « pour le meilleur et pour le pire, dans les bons et les mauvais jours, dans la maladie et jusqu’à la mort. » Cet engagement est bien plus facile à tenir si les deux partenaires ont appris à dire comme Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi ». Pour vivre une relation épanouie, il faut mourir à soi-même.