Entendre, comprendre et recevoir

Une bonne rela­tion exige une bonne com­mu­ni­ca­tion. Et celle-ci repose sur deux piliers : la parole et l’écoute. Réfléchissons à nos con­flits récents : quelles atti­tudes ont pu les provo­quer, ou les ali­menter ? La peur ? La jalousie ? L’en­tête­ment ? L’ar­ro­gance ? La cupid­ité ? Le péché ? La rébel­lion ? L’insatisfaction ? L’illusion ? L’imprécision ? La con­tra­dic­tion ? L’inefficacité ? La diver­gence de normes, de croy­ances, d’objectifs et de points de vue ? Des luttes de pou­voir ? Des lim­ites dépassées ? Des ressources insuff­isantes ? Des bar­rières lin­guis­tiques ? Un manque d’in­for­ma­tion ? Une mau­vaise com­préhen­sion des besoins ? Des com­pé­tences rela­tion­nelles à revoir ? Jacques écrit : « Sachez-le, mes frères bien-aimés. Que tout homme soit prompt à écouter, lent à par­ler. » Ce ver­set est cru­cial pour amélior­er la com­mu­ni­ca­tion. Car écouter, c’est créer une atmo­sphère où l’autre se sent com­pris et enten­du. Mais ce n’est que la moitié du chemin pour résoudre les con­flits, car l’écoute n’est pas pas­sive ! Elle exige un effort con­sid­érable pour dis­cern­er ce qui est réelle­ment exprimé, ou même ce qui ne l’est pas. Mais si on met sérieuse­ment du cœur à l’ouvrage, Dieu nous aidera à devenir le con­fi­dent idéal ! Ésaïe dit : « Le Seigneur m’a don­né le lan­gage des dis­ci­ples, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est fatigué ; il éveille chaque matin mon oreille, pour que j’é­coute à la manière des dis­ci­ples » (Esa 50.4). Deman­dez à Dieu de vous don­ner un meilleur lan­gage et une meilleure oreille !