Jésus a dit : « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Lorsque le blé eut poussé en herbe et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y ait de l’ivraie ? Il leur répondit : c’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : veux-tu que nous allions l’arracher ? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier » (v.24–30). Retirer la mauvaise herbe qui symbolise l’impiété, du blé qui représente la piété, n’est pas notre affaire. Cultivons notre blé et laissons Dieu faire le partage. Il est facile de confondre le blé en herbe de l’ivraie. Les racines des deux plantes seront devenues si étroitement liées que seul Dieu pourra faire la différence, tandis que vous déracineriez le blé avec les mauvaises herbes. Notre tâche consiste à porter de bons fruits, et la tâche de Dieu est de séparer le blé de l’ivraie. Voici donc votre parole du jour : laissez le jugement à Dieu.