Dorothy Littell Greco écrit : « Chez certains perfectionnistes, la peur de faire une erreur entraîne une sorte de paralysie qui annihile chaque décision. Pour savoir si le perfectionnisme s’est insinué dans ma vie, je dois me poser les questions suivantes. 1) Suis-je à l’aise pour demander de l’aide ou simplement pour en proposer ? 2) Suis-je capable de recevoir des critiques sans me mettre sur la défensive ? 3) Ai-je la conviction de ne pas atteindre l’objectif ? 4) Suis-je trop critique avec moi-même ? 5) Puis-je éprouver du contentement ? L’absence de contentement est un bon indicateur. Le perfectionnisme étouffe peu à peu la joie de vivre, accentue les erreurs et rend esclave du succès. » Quels que soient tes efforts, tu ne pourras jamais être assez parfait(e) pour acquitter la dette de péché qui pèse sur toi. Et tu n’as pas à l’être ! Paul parle ainsi de Christ : « Mais lui, après avoir présenté un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu […] Car par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » (v.12, 14). Quand Dieu te rend parfait(e), ce sera pour toujours, et une fois que tu auras intégré cette vérité, ta vie sera transformée. Gigi Graham Tchividjian dit : « Nous n’avons pas besoin d’être parfaits pour être une bénédiction. Il nous est seulement demandé d’être authentiques, confiants en sa perfection pour couvrir notre imperfection, sachant qu’un jour nous serons enfin tout ce pour quoi Christ nous a sauvés et qu’il veut que nous soyons. »
Jamais assez parfait (2)
