Peut-on vraiment rester assis à ne rien faire, en croyant que Dieu se chargera de tout ? On a tous un rôle à jouer dans ses plans. Selon Paul, Dieu donne à chacun une « mesure de foi ». Pour Jude, le développement spirituel vient en s’édifiant sur notre « très sainte foi » (Jude v.20). Même si cette foi est malmenée, elle se construit pas à pas. C’est dans les batailles de la vie qu’on découvre la force ou la faiblesse de sa foi. Aux temps bibliques, un soldat romain se protégeait de la tête aux pieds grâce à un bouclier en fer, recouvert d’épaisses couches de tissu qu’il saturait d’eau lorsqu’il partait au combat. Ainsi, les flèches enflammées de l’ennemi s’éteignaient à son contact. On comprend maintenant ce que Paul voulait dire : « Prenez le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin » (Ep 6.16). Les flèches de Satan ne peuvent pénétrer un cœur pur, gorgé de vérités bibliques et fortifié par la foi. C’est pourquoi Jésus dit à Pierre : « Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Lu 22.31–32). C’est ma foi qui est visée ! C’est elle que je dois protéger ! C’est elle qui me soutient dans les tempêtes de l’existence ! Jésus nous dit : « Ayez foi en Dieu » (Mr 11.22). Le Seigneur est précis : c’est Dieu, et personne d’autre, qu’il faut croire. C’est le temps passé avec Dieu, dans la prière et dans la Bible, qui renforce ma foi et me permet de remporter les combats du quotidien.