Le men­songe finit tou­jours par être dévoilé et la vérité par réap­pa­raître. « Celui qui dis­simule ses fautes ne réus­sit pas » (Pr 28.13, PDV). Toute per­son­ne qui souhaite faire affaire avec vous attend que vous lui disiez la vérité. Jésus a pro­posé la plus grande richesse qui soit sur terre : le salut. Il a offert à l’homme la pos­si­bil­ité d’avoir une rela­tion avec Dieu. Il lui a même promis une demeure au ciel. En revanche, il n’a jamais don­né une image défor­mée de la réal­ité. Après avoir exposé les avan­tages à être son dis­ci­ple, il a évo­qué les dif­fi­cultés à venir : « Vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom » (Mt 24.9). Jésus leur a offert autre chose qu’une philoso­phie bon marché, il les a pré­parés pour faire face à toute éven­tu­al­ité. À une époque où les ban­quiers et les hommes d’affaires défor­ment la vérité pour aug­menter leurs div­i­den­des, Dieu vous appelle à être hon­nête, même lorsque c’est à votre désa­van­tage. Une rela­tion fondée sur l’honnêteté vaut mieux que de grands béné­fices. On se sou­vien­dra plus longtemps de votre intégrité que de vos pro­duits. Rap­pelons-nous cette parole de Thomas Jef­fer­son, le troisième prési­dent des États-Unis : « L’art de gou­vern­er, c’est d’abord l’art d’être hon­nête ». Dans la Bible, le peu­ple de Dieu était com­posé en majorité d’agriculteurs. C’est pourquoi, Dieu lui a don­né cette injonc­tion : « Ne com­met­tez pas d’in­jus­tice dans le domaine des mesures de longueur, de poids ou de capac­ité » (Lé 19.35, BFC). John Par­nell a écrit : « Peu importe ce que vous créez, une nation ou de sim­ples chaus­sures, celui qui tra­vaille hon­nête­ment est un roi aux yeux de Dieu ».