Que nous com­bat­tions l’al­cool, les drogues, le sexe, la colère, la médi­s­ance, le manque de par­don, le vol, le men­songe ou le jeu, une chose est sûre, nous sommes tous nés avec la même ten­dance à éviter ces com­porte­ments. Ce n’est donc pas une fatal­ité géné­tique, c’est un prob­lème spir­ituel. Il ne s’ag­it pas de sci­ence, il s’ag­it de péché. Cha­cun peut se con­fron­ter à l’un de ces prob­lèmes, non pour avoir hérité d’un mau­vais gène, mais pour avoir, le jour de notre con­cep­tion, hérité de la nature pécher­esse d’Adam. David a dit : « Je suis né dans la faute, et ma mère m’a conçu dans le péché ». Salomon affirme qu’il n’y a pas d’ex­cep­tions : « Il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche pas » (Ec 7.20). Oui, nous sommes vrai­ment nés comme ça. Nos mau­vais pen­chants naturels ne sont pas dus à l’in­ca­pac­ité de chang­er les choses. Ils sont dus à notre nature pécher­esse plus forte que le désir de plaire à Dieu. Mal­gré toutes nos ten­ta­tives, à la fin nous per­dons la bataille ! Paul lui-même admet­tait avoir échoué en voulant bien faire. « Le désir de faire le bien existe en moi, mais non la capac­ité de l’ac­com­plir » (Ro 7.18, BFC). Dans ce cas, où est la bonne nou­velle ? Paul nous la donne : « Qui me délivr­era de ce corps qui m’en­traîne à la mort ? Dieu soit loué, par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Ro 7.24–25, BFC). À votre nais­sance, vous avez reçu la nature cor­rompue d’Adam, mais à tra­vers la nou­velle nais­sance, Christ vous fera vain­cre le péché, trans­former votre vie, jus­ti­fi­er votre nature !