L’état de sa langue

Losqu’il con­state la forte fièvre de Mary Souther­land, son médecin soupçonne une ménin­gite : « Cette pel­licule blanche et solide sur votre langue, vous l’avez depuis longtemps ? » Mary s’étonne. Quel rap­port avec sa fièvre ? Le doc­teur explique : « La san­té de la langue en dit long sur la san­té du reste du corps. » C’est vrai aus­si pour le spir­ituel. La Bible dit : « C’est de l’abon­dance du cœur que la bouche par­le. L’homme bon tire du bien de son bon tré­sor, et l’homme mau­vais tire du mal de son mau­vais tré­sor » (v.34–35). Le prob­lème, ce n’est pas la langue : c’est le cœur. C’est notre atti­tude, notre regard, notre tem­péra­ment. Mary Souther­land dit : « La langue est le ther­momètre qui mesure l’état spir­ituel de notre cœur. Les mots sont puis­sants : ils peu­vent édi­fi­er, encour­ager, trou­bler ou détru­ire. Com­bi­en de fois n’a‑t-on pas été blessé ou abat­tu par des paroles de colère issues d’un cœur brisé ? Mon lan­gage est-il pré­ten­tieux ? C’est que mon cœur est crain­tif. Orduri­er ? C’est que mon cœur est impur. Cri­tique ? C’est que mon cœur est rem­pli d’orgueil et de rage. » Salomon dit : « Des pommes d’or sur des ciselures d’ar­gent, telle est une parole dite à pro­pos » (Pr 25.11). La bonne parole, dite au bon moment, de la bonne manière, met de l’ordre dans la con­fu­sion, et fait briller la lumière dans l’obscurité. « Les lèvres du juste con­nais­sent la faveur » (Pr 10.32). Dieu nous donne un radar spir­ituel pour analyser une sit­u­a­tion et y répon­dre comme il con­vient. Mais avant de par­ler, regar­dons l’écran !