On gagnerait tant à ne pas vouloir changer les gens. Un auteur écrit : « Donnez à vos proches le plaisir de faire leurs propres erreurs et d’en tirer des leçons. Si vous vous mêlez toujours des affaires des autres, vous vous épuisez, et vous empêchez Dieu d’agir dans leur vie. Ils sont à lui, pas à vous ! » Dans le Nouveau Testament, lorsque des juifs légalistes ont essayé d’imposer les lois kasher aux non-juifs, Paul a écrit : « Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu lui a fait bon accueil » (Ro 14.3). Parfois, en voulant bien faire, on devient rigoriste. Ne pas condamner ceux qui font des actes que l’on réprouve, à moins qu’ils ne soient clairement interdits par les Écritures. Avoir des convictions ne nous autorise pas à les imposer aux autres. On peut avoir la bonne théologie et la mauvaise attitude. Gladys Hunt écrit : « L’acceptation signifie que vous êtes précieux comme vous êtes. Vous pouvez exprimer vos sentiments et les justifier, avancer de nouvelles idées sans être lynché, même exprimer des pensées hérétiques et en débattre sereinement. Personne ne prononce de jugement, même s’il n’est pas d’accord avec vous. Ça ne veut pas dire que vous ne serez jamais corrigé, mais simplement que vous pouvez être vous-même en toute sécurité. » Ne transigez pas sur la vérité ! Mais sur les préférences personnelles, les coutumes et les traditions, dites comme Paul : « Que chacun soit pleinement convaincu dans sa propre pensée » (Ro 14.5).