L’amour dont nous par­le la Bible n’a rien à voir avec cet élan sen­ti­men­tal qui vous donne la chair de poule. Il est com­patis­sant, atten­tion­né, et soucieux du bien-être d’autrui. Il n’attend pas que ça l’arrange, il s’engage. C’est un acte de votre volon­té, non un réflexe de vos émo­tions. Jésus pose deux ques­tions bien embar­ras­santes : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aus­si aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? » (v.32–33). Aimer est la chose la plus dif­fi­cile que vous ne puissiez jamais faire, et elle deman­dera toute la grâce que Dieu peut vous don­ner. Jésus pour­suit : « Aimez vos enne­mis, faites du bien et prêtez sans rien espér­er. Votre récom­pense sera grande et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Soyez mis­éri­cordieux, comme votre Père est mis­éri­cordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez point jugés, ne con­damnez pas, et vous ne serez point con­damnés, absolvez et vous serez absous. Don­nez, et l’on vous don­nera : on versera dans votre sein une bonne mesure, ser­rée, sec­ouée et qui débor­de ; car on vous mesur­era avec la mesure dont vous mesurez » (v.35–38). Vous dites : « C’est du haut niveau ! » Oui, mais c’est le tick­et gagnant.