Certains jours, Dieu semble bien lointain. On prie mais on se sent abandonné, à la merci des événements, effrayé et désespéré. Paul n’était pas différent. Impatient de prêcher à Rome, il est en route lorsqu’un ouragan frappe son navire, plongeant tout le monde dans le désespoir. Paul redoute non seulement la perte du navire, de l’équipage et de la cargaison, mais il craint aussi de perdre sa propre vie (voir v.10). Le capitaine, le pilote, et le centurion qui le garde, tous négligent son avertissement. En conséquence, Paul et 276 autres passagers sont en danger de mort, et il ne peut rien faire. Terrifiés, lui et ses compagnons déclarent : « Nous avions perdu finalement toute espérance d’être sauvés ». Après quatorze jours de mer sans soleil ni étoiles pour les guider et au plus fort de l’ouragan, Dieu envoie un ange à Paul : « Sois sans crainte, Paul ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici que Dieu t’accorde la grâce de tous ceux qui naviguent avec toi » (v.24). Ils sont transis de froid, trempés et affamés lorsque leur navire s’échoue finalement sur une île au sud de l’Italie. Tous les événements annonçaient le drame et la fin des espoirs de Paul. Mais lorsque le soleil se lève sur l’île de Malte le lendemain matin, il devient clair que Dieu les a pilotés pendant la tempête jusqu’à la destination exacte qu’il a planifiée pour eux. Et Paul a fini par annoncer la Parole de Dieu devant César à Rome. Alors, prenez courage, vous passerez cette tempête !