Faites une pause

Un auto-stoppeur chargé de deux lourds sacs marche sous la canicule. Un routi­er s’arrête et le fait mon­ter à l’arrière du camion. Quand le chauf­feur regarde dans son rétro­viseur, il voit le pas­sager debout por­tant tou­jours ses bagages ! Vous souriez, mais comme le souligne Jon Walk­er, nous sommes nom­breux à rester debout dans le camion de la foi et porter nos fardeaux, croy­ant être tenus de le faire. Dieu peut nous porter, nous, alors pourquoi pas nos bagages ? Le Palmiste dit : « Décharge-toi de ton souci sur le Seigneur ». Reposez-vous sur sa puis­sance et sa grâce, avec l’assurance qu’il a la meilleure solu­tion pour vous. Acceptez donc de dépen­dre de lui. Votre inquié­tude et votre besoin de con­trôler la sit­u­a­tion sont une preuve de votre manque de con­fi­ance en Dieu. La prochaine fois que vous vous sen­tirez acca­blé, « Arrêtez, et recon­nais­sez [qu’il est] Dieu » (Ps 46.11). Vous avez assez lut­té. Remet­tez votre fardeau à celui qui peut le porter. Déposez-le ! Vous avez deux choses à faire : 1) appren­dre à dire « non ». Si vous restez tou­jours disponible, vous allez vous épuis­er et vous ne serez plus utile à per­son­ne. Jésus ne cher­chait pas à sat­is­faire tout le monde. Il pri­ait, fai­sait ce que Dieu lui demandait et s’y tenait. Dieu vous accordera la grâce de ne faire que ce qu’il vous demande, pas ce que vous pensez ou ce que d’autres atten­dent de vous. 2) appréci­er la soli­tude. Éteignez votre portable. Un esprit en paix est capa­ble de s’asseoir dans un endroit tran­quille et de savour­er un temps d’isolement.