Parole du Jour

Se montrer solidaire

On a ten­dance à voir l’Église des pre­miers temps à tra­vers sa puis­sance et sa crois­sance. Dans Actes 2, Pierre fait un ser­mon, et trois mille per­son­nes vien­nent à Christ. Dans Actes 3, un paralysé men­di­ant à la porte du tem­ple est guéri grâce au min­istère de Pierre et Jean. Dans Actes 4, on peut lire : « Beau­coup de ceux qui avaient enten­du la parole crurent, et le nom­bre des hommes s’él­e­va à env­i­ron cinq mille » (v. 4). Prédi­ca­tion ! Con­ver­sions ! Mir­a­cles ! Crois­sance ! Voilà qui est pas­sion­nant. Mais il ne faut pas oubli­er une autre par­tie de l’histoire : « Ceux qui avaient cru n’é­tait qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne dis­ait que ses biens lui apparte­naient en pro­pre, mais tout était com­mun entre eux. Avec une grande puis­sance les apôtres rendaient témoignage de la résur­rec­tion du Seigneur Jésus. Et une grande grâce repo­sait sur eux tous. Car il n’y avait par­mi eux aucun indi­gent ; tous ceux qui pos­sé­daient des champs ou des maisons les vendaient, appor­taient le prix de ce qu’ils avaient ven­du et le dépo­saient aux pieds des apôtres ; et l’on dis­tribuait à cha­cun selon qu’il en avait besoin. Joseph, surnom­mé par les apôtres Barn­abas, ce qui sig­ni­fie fils d’ex­hor­ta­tion, Lévite, orig­i­naire de Chypre, ven­dit un champ qu’il pos­sé­dait, appor­ta l’ar­gent et le déposa aux pieds des apôtres » (v.32–37). Oui, la pri­or­ité absolue est de gag­n­er les gens à Christ et de les amen­er à la matu­rité spir­ituelle. Mais si on veut suiv­re les traces de l’église du Nou­veau Tes­ta­ment, on doit com­mencer par être solidaire.

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