Les petites offenses peuvent être facilement pardonnées. Mais pour les grands torts, le pardon est un véritable défi. Tant qu’une grave offense n’est pas pardonnée elle pèse lourd sur la conscience. Il est faux de penser que le pardon n’est pas effectif si les sentiments ne changent pas immédiatement envers quelqu’un. Non, le pardon est une décision. C’est un acte de volonté. On peut continuer à lutter contre le ressentiment. Ça n’impacte pas la décision de pardonner, ça signifie simplement que la guérison prend du temps. Et la guérison commence au moment où l’on décide de pardonner. La Bible dit : « Que toute amertume, animosité, colère, […] soient ôtées du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ » (Ep 4.31–32). Une fois que vous avez fait votre part, qui est de pardonner, faites confiance à Dieu pour faire sa part, qui est de guérir vos émotions et de restaurer votre paix et votre joie. Vous avez le pouvoir de prendre la décision de pardonner, mais seul Dieu a le pouvoir de changer vos sentiments envers la personne qui vous a blessé(e). Alors, faites confiance à Dieu pour changer votre cœur. Finalement, vos sentiments suivront. David a dit : « Reste en silence devant le Seigneur, attends-le avec patience. Ne t’irrite pas si certains réussissent et si d’autres intriguent. Renonce à la colère, laisse tomber ta fureur. Ne t’irrite pas, cela ne produirait que du mal » (Ps 37.7–8, BFC).