Paul avertit tout le monde à bord du bateau affrété pour Rome : « La navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes ». Un auteur écrit : « Paul n’a pas parlé d’un petit incident. Ce voyage serait un désastre, avec sans doute de grandes pertes humaines. Pour Paul, ce voyage allait être un vrai calvaire. Cependant, il ne mourra pas tant que sa mission ne sera pas accomplie, jusqu’à ce qu’il porte un coup fatal au cœur de l’Empire romain. Lorsque Paul évangélise à Rome, l’enfer tremble et tout le ciel se réjouit. Ce petit homme marqué par les batailles, les chaînes et les privations, qui a converti tant de gens à Rome, nous a donné les livres d’Éphésiens, de Colossiens, de Philippiens et de Philémon alors qu’il était prisonnier de Jésus. Les termes d’Actes 27 illustrent bien ce voyage. Des vents contraires, une progression lente et difficile, une navigation dangereuse, des tempêtes, des avaries, le brouillard, le naufrage et le désespoir. La destination est à portée de main, mais au prix de grandes pertes. » Dieu merci, l’histoire finit bien : « Le centenier, qui voulait sauver Paul […] donna l’ordre à ceux qui pouvaient nager de se jeter les premiers dans l’eau pour gagner la terre, et aux autres de le faire, soit sur des planches, soit sur quelques débris du navire. Et ainsi, tous parvinrent à terre sains et saufs » (Ac 27.43–44). Quand vous gardez les yeux sur Jésus, vous y arriverez malgré la tempête. Garanti !