Parole du Jour

Les vents contraires (2)

Paul aver­tit tout le monde à bord du bateau affrété pour Rome : « La nav­i­ga­tion ne se fera pas sans péril et sans beau­coup de dom­mage, non seule­ment pour la car­gai­son et pour le navire, mais encore pour nos per­son­nes ». Un auteur écrit : « Paul n’a pas par­lé d’un petit inci­dent. Ce voy­age serait un désas­tre, avec sans doute de grandes pertes humaines. Pour Paul, ce voy­age allait être un vrai cal­vaire. Cepen­dant, il ne mour­ra pas tant que sa mis­sion ne sera pas accom­plie, jusqu’à ce qu’il porte un coup fatal au cœur de l’Em­pire romain. Lorsque Paul évangélise à Rome, l’en­fer trem­ble et tout le ciel se réjouit. Ce petit homme mar­qué par les batailles, les chaînes et les pri­va­tions, qui a con­ver­ti tant de gens à Rome, nous a don­né les livres d’Éphésiens, de Colossiens, de Philip­pi­ens et de Philé­mon alors qu’il était pris­on­nier de Jésus. Les ter­mes d’Actes 27 illus­trent bien ce voy­age. Des vents con­traires, une pro­gres­sion lente et dif­fi­cile, une nav­i­ga­tion dan­gereuse, des tem­pêtes, des avaries, le brouil­lard, le naufrage et le dés­espoir. La des­ti­na­tion est à portée de main, mais au prix de grandes pertes. » Dieu mer­ci, l’his­toire finit bien : « Le cen­te­nier, qui voulait sauver Paul […] don­na l’or­dre à ceux qui pou­vaient nag­er de se jeter les pre­miers dans l’eau pour gag­n­er la terre, et aux autres de le faire, soit sur des planch­es, soit sur quelques débris du navire. Et ain­si, tous parv­in­rent à terre sains et saufs » (Ac 27.43–44). Quand vous gardez les yeux sur Jésus, vous y arriverez mal­gré la tem­pête. Garanti !

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