Dans les bois, les racines des arbres se connectent les unes aux autres et forment un système solidaire. L’un a accès à l’eau, un autre aux nutriments et un autre à la lumière du soleil. Aucun arbre n’a tout, mais ensemble, ils peuvent se développer et survivre. Paul dit : « Nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ. De lui, le corps tout entier […] tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Ep 4.15–16). Certains ont du mal avec ce concept. Ils veulent voler de leurs propres ailes, chutent, puis se rendent compte qu’il leur faut : 1) des encouragements. Même Paul en a eu besoin : « Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné, entre autres Phygèle et Hermogène. Que le Seigneur répande sa miséricorde sur la famille d’Onésiphore, car il m’a souvent consolé et il n’a pas eu honte de mes chaînes ; au contraire, lorsqu’il est venu à Rome, il m’a cherché avec beaucoup d’empressement et il m’a trouvé » (2Ti 1.15–17). 2) de l’empathie : « Revêtez-vous d’ardente compassion » (Col 3.12). Tout le monde a besoin que ses sentiments soient reconnus. Mais parfois, on est tellement pressé de « réparer » les gens qu’on ne tient pas compte des leurs. 3) de la grâce : « Comme le Christ vous a fait grâce, vous aussi, faites de même » (v.13). C’est la grâce que Dieu nous accorde qui nous motive à la transmettre aux autres. Il ne vous sera jamais demandé d’en étendre plus que celle que Dieu vous a déjà accordée.