Taillé(e) (1)

Cer­tains grands jar­diniers par­lent à leurs plantes pour favoris­er leur crois­sance ! Imag­inez-vous en train de dire à une cour­gette : « Tu es si belle aujour­d’hui ! » Main­tenant, imag­inez-vous en train de par­ler au rosier que vous taillez : « Ça me fait plus de peine qu’à toi ». Tchac ! « Après tu me diras mer­ci » Tchac ! « C’est pour ton bien ! » Tchac ! Imag­inez alors la plante répon­dre : « Tu n’as pas de cœur. Tu me détestes. J’ai tra­vail­lé longtemps et dur pour faire ces ros­es que tu viens de couper. » N’est-ce pas ce que nous dis­ons à Dieu pen­dant qu’il nous émonde ? « Tu ne m’aimes pas ? Tu ne te soucies pas de moi ? Ne vois-tu pas ce qui se passe dans ma vie en ce moment ? » On pense que Dieu est en colère con­tre nous. Non, il n’est pas fou. On con­fond sou­vent éla­gage et puni­tion. C’est une erreur à ne pas com­met­tre. Dieu me voit comme quelqu’un qui peut porter plus de fruits, quelqu’un avec un poten­tiel de grandeur, quelqu’un qu’il veut utilis­er de manière sig­ni­fica­tive. Il veut que je sois aus­si fructueux que pos­si­ble, alors il m’émonde, allant même jusqu’à couper cer­taines des choses qu’il a bénies dans ma vie. Vous avez per­du un bon emploi ? Ou une rela­tion que vous aimiez ? Dieu peut avoir quelque chose de bien meilleur à l’e­sprit. Pou­vez-vous lui faire con­fi­ance ? Croyez-vous qu’il est à l’œu­vre dans votre vie ? La Bible dit : « Dieu, qui a com­mencé cette œuvre bonne par­mi vous, la con­tin­uera jusqu’à son achève­ment » (Ph 1.6, BFC).