Paul écrit : « Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous […]. Celui qui me juge, c’est le Seigneur » (v.3–4). Pensez-vous qu’être critiqué en public vous « importe fort peu » ? Êtes-vous libéré(e) du besoin d’impressionner les gens ? Votre amour propre ne dépend-il plus des compliments des autres ? Imaginez-vous ressentir un amour sincère pour une personne qui vous exprime sa désapprobation. Serait-il possible de vivre ainsi ? Avec l’aide de Dieu, oui ! Un pasteur raconte : « Il y a quelques années, je voulais obtenir un ministère. Lorsque ma candidature n’a pas été retenue, je suis devenu furieux. Évidemment je ne l’ai pas montré. Pourtant j’aimais Dieu, mais je voulais juste me servir moi plus que lui ! En m’opposant un refus, Dieu corrigeait un comportement qui aurait détruit tout bon ministère que j’aurais pu exercer plus tard. Lorsque vous représentez Dieu avec autant de visibilité, il est presque impossible de détecter que vous faites semblant, sauf pour Dieu ». Vivre dans la peur de ce que pensent les autres de vous, être facilement blessé par leurs propos, avoir un sentiment tenace de n’être pas assez bon, chercher sans cesse à impressionner les gens importants, voilà les symptômes d’une réelle addiction. Et comme pour toutes les autres, vous iriez loin pour une dose. Un auteur écrit : « Beaucoup de mes préoccupations quotidiennes suggèrent que j’appartiens plus au monde [qu’à Dieu]. La moindre critique me met en colère, un brin de louange suffit à élever mon esprit… Je suis comme une barque sur l’océan, totalement à la merci des vagues ». Avez-vous besoin de prier pour ce problème aujourd’hui ?