Notre rythme de vie moderne ne nous laisse pas en paix. Une assistante de direction stressée dit à son patron : « Après ce dossier, je vais faire une dépression nerveuse. Je l’ai bien méritée, et que personne ne s’avise de me la prendre ! » Amusant mais tellement vrai ! Il n’y a pas si longtemps, nous vivions au rythme des saisons. Puis nous sommes passés à l’agenda mensuel, puis journalier pour finir avec des agendas électroniques précis à la minute près. Et pourquoi ? Au fur et à mesure de l’accroissement de la productivité, notre qualité de vie se détériore. Un grand quotidien américain raconte que le psychologue Ofer Zur avait organisé, au cœur de la Silicon Valley, une conférence sur la recherche de sens dans le nouveau millénaire. Chaque nouvel arrivant arborait un visage soucieux, un regard inquiet, un air préoccupé. Zug avait noté qu’ils avaient tous apporté leurs téléphones et ordinateurs portables et commencé à les utiliser pendant la session. Voici sa conclusion : « Nous sommes obsédés par la vitesse. Nous nous retrouvons avec des plans que nous n’arrivons pas à réaliser et des agendas pleins et impossibles à suivre. Le paradoxe de nos gadgets électroniques, c’est qu’ils nous font gagner du temps, mais nous n’avons pas pour autant plus de temps libre. » Alors, où trouver la paix ? Chez celui qui se nomme le « Prince de Paix ». Il vous dit aujourd’hui : « Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ta paix serait comme un fleuve et ta justice comme les flots de la mer » (Esa 48.18).