David dit : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde » (v.4–5). Dieu n’a pas promis que la mort nous serait épargnée, tout comme la peur, le mal et l’adversité. Il dit simplement qu’au milieu de tout ça, malgré tout ça, notre coupe de bénédiction déborde toujours ! Quand on verse du thé ou du café sans discontinuer dans une tasse, le liquide finit par déborder et couler dans la soucoupe : c’est un « surplus », un « trop-plein ». Dieu est un Dieu de surabondance. Paul écrit : « Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne » (2Co 9.8). Il nous sature de joie et de paix, « pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Ro 15.13). Il nous accorde un trop-plein de joie, et Pierre dit : « Vous tressaillez d’une allégresse indicible et glorieuse » (1P 1.8). Il donne aussi la paix en abondance, « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence » (Ph 4.7). Ainsi, même lorsqu’on a du mal à joindre les deux bouts, ou que l’avenir nous terrifie, il faut se regarder dans le miroir et dire : « Dieu est ma source, j’en ai plus qu’assez, ma coupe déborde ! » Faisons ainsi chaque jour, et pas seulement en temps de crise.
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