Et si on avait une seconde chance d’élever ses enfants ? Avec le recul, on pense pouvoir faire mieux ! Les parents oscillent en permanence entre satisfaction et culpabilité. Ils sont satisfaits car ils aiment leurs enfants et ils leur apportent de la joie. Ils se sentent responsables de leurs défauts et de leurs malheurs. Ils se lamentent : « Où ai-je commis une erreur ? » Il n’existe pas de parent parfait ni de modèle universel, car chaque enfant naît unique. Les psychologues affirment que les enfants qui naissent sont une page blanche qu’il suffit de remplir avec des instructions parentales. Ce n’est pas vrai ! Chacun a déjà sa personnalité. Les parents doivent d’abord les comprendre puis les former dans tous les domaines : spirituel, moral, social et intellectuel. À l’âge de sept ans, ils auront appris environ 75 % de tout leur savoir. Il n’existe pas de formule miracle, juste des principes donnés par Dieu qui fonctionnent, que l’on soit jeune parent ou grand-parent. Salomon a dit : « Donne de bonnes habitudes à l’enfant dès l’entrée de sa vie : il les conservera jusque dans sa vieillesse » (Pr 22.6, BFC). Enseigner, c’est transmettre des informations de manière cohérente et compréhensible. Un tout-petit apprend mieux avec des images. Un enfant plus âgé a besoin d’un langage moderne. À chacun de transmettre un message clair. Il suffit de bien l’évaluer pour l’enseigner en conséquence. Plus les principes de Dieu s’adaptent aux caractéristiques uniques de l’enfant, plus il est probable qu’il les adopte et les suive.