Vous lais­serez très cer­taine­ment une empreinte sur vos enfants, mais ce ne sera pas for­cé­ment une empreinte spir­ituelle. La semence que vous plantez en eux aujourd’hui con­tin­uera de grandir toute leur vie, et même dans celle de vos petits-enfants. Paul a vu en Tim­o­th­ée le résul­tat de son pro­pre min­istère, mais aus­si le fruit du témoignage de sa mère et sa grand-mère entière­ment con­sacrées à Christ. Quel encour­age­ment pour les veufs, les divor­cés, les mères céli­bataires ou les épous­es de maris non-croy­ants ! Ces deux femmes ont for­mé un futur servi­teur de Dieu sans l’aide d’un père croy­ant. Et, si vous êtes une maman seule à la mai­son, Dieu peut vous aider à faire la même chose.

Que faut-il pour for­mer un Tim­o­th­ée ? Deux choses : 1) Un exem­ple. Paul a par­lé de la sincérité (du grec : « sans hypocrisie ») de la foi de Tim­o­th­ée, qui se trou­vait aupar­a­vant dans sa grand-mère Loïs et sa mère Eunice. La foi que ces deux chré­ti­ennes ont trans­mise était d’abord en elles. Si la foi doit demeur­er dans nos enfants, ils doivent d’abord la voir en nous. Dans un monde où la « con­tre­façon chré­ti­enne » est si répan­due, la foi authen­tique est comme un phare dans la nuit. Nos enfants ont une capac­ité naturelle pour détecter les faux-sem­blants et les rejeter, mais ce qui est authen­tique les attir­era comme un aimant. 2) Un enseigne­ment biblique. La mère et la grand-mère de Tim­o­th­ée avaient plan­té la Parole dans un ter­rain fer­tile, avant même que son cœur ne soit con­t­a­m­iné par la cul­ture envi­ron­nante. Paul lui a rap­pelé com­ment, depuis son enfance, il con­nais­sait les Écri­t­ures (2Ti 3.15). Voilà sur quelle base Tim­o­th­ée a été formé.