« Cette personne fait-elle partie de ma vie ? »

Une rela­tion mal­saine est comme un mem­bre gan­gréné : tant que vous ne l’am­putez pas, l’in­fec­tion peut se propager et vous tuer. Sans le courage de couper ce qui refuse de guérir, vous finirez par per­dre bien plus. Votre crois­sance, et dans cer­tains cas votre guéri­son, ne vient qu’en étab­lis­sant des rela­tions avec les bonnes per­son­nes. Un scor­pi­on, qui ne sait pas nag­er, demande à une grenouille de l’aider à tra­vers­er une riv­ière. « J’ai peur que tu me piques », s’in­quiète la grenouille. Le scor­pi­on dit avec un sourire ras­sur­ant : « Bien sûr que non. Si je le fais, nous coulons tous les deux ! » La grenouille en con­vient, et le scor­pi­on saute sur son dos. Hélas, au milieu de la tra­ver­sée, le scor­pi­on la pique ! Au moment de couler, la grenouille se lamente : « Tu avais promis de ne pas me piquer. Pourquoi l’as-tu fait ? » Le scor­pi­on répond : « Je n’y peux rien, c’est dans ma nature ! » Jusqu’à ce que Dieu change leur nature, les autres peu­vent être des scor­pi­ons pour vous. Ne pas avoir les mêmes pas­sions que l’autre, c’est comme danser le rock avec quelqu’un qui ne con­naît que la valse. Vous avez tiré le (la) mauvais(e) parte­naire ! Ne vous attachez pas à une per­son­ne qui ne partage pas vos valeurs et les objec­tifs de Dieu. Un con­seil, une prière, un enseigne­ment et un guide peu­vent cor­riger cer­tains prob­lèmes. Mais vous ne pou­vez appren­dre aux autres à se sen­tir con­cernés. S’ils ne le sont pas, ils vont pol­luer votre espace, tuer votre effi­cac­ité, et vous ralen­tir par d’inces­santes plaintes. Il est donc impor­tant de prier et d’in­ter­roger Dieu : « Cette per­son­ne fait-elle par­tie de ma vie ? »