Il existe deux sortes de critiques : 1) la critique injuste. Il y aura toujours des gens qui tenteront de s’élever en enfonçant les autres, pour gâcher leur joie. Mark Twain déclare : « Éloignez-vous de ceux qui tentent de réduire vos ambitions. C’est ainsi qu’agissent les mesquins. Mais celui qui est vraiment génial vous donne le sentiment que vous aussi pouvez le devenir. » 2) la critique constructive. Salomon a dit : « Un anneau d’or et une parure d’or fin, tel est, pour une oreille attentive, le sage qui réprimande » (Pr 25.12). Il y a un obstacle majeur à surmonter pour atteindre son plein potentiel : la réticence naturelle à découvrir des choses peu flatteuses sur soi. Lorsque l’on érige des défenses pour ne pas voir ses défauts ou pour les cacher, on rate une occasion de mieux se connaître. On se refuse alors la satisfaction de grandir. Chacun peut améliorer son ouvrage ou sa technique. Se réjouir d’un succès passé ne fait pas progresser dans l’avenir. Après avoir remporté son troisième championnat du monde de rodéo, au lieu de se reposer sur ses lauriers, Tuff Hedeman est parti à Denver pour une nouvelle saison. Tout était à refaire. Son raisonnement était le suivant : « Le taureau de Denver ne sera pas impressionné par ce que j’ai fait la semaine dernière. » Qu’on soit novice ou vétéran, pour être un champion demain, il faut être réceptif aujourd’hui. Comme le dit Salomon : « Qui accepte les réprimandes est avisé » (Pr 15.5, BFC).
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