À l’issue d’un sermon sur l’amour d’Eli Stanley Jones en Inde, un pasteur lui confie qu’un frère, qu’il a pourtant aimé et secouru, a menacé de diviser son Église. Frustré, il demande à Jones ce qu’il faudrait faire parce qu’en l’espèce, l’amour ne semble pas marcher. « Augmentez la dose ! », lui réplique Jones. Notre nature égoïste voudrait nous faire croire que le bonheur vient quand nos désirs et nos besoins sont comblés. Pourtant, une promotion sociale, une plus grande maison, ou un soupçon de célébrité laissent souvent un vide en nous car ces choses ne nous apportent ni joie durable ni épanouissement. En fait, elles ne font qu’augmenter notre appétit. Peter Gillquist a dit : « Chaque fois que nous pouvons montrer l’amour de Dieu aux autres, notre bonheur s’épanouit d’autant ». St François d’Assises l’exprime dans sa fameuse prière : « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ! Là où il y a de la haine, que je mette l’amour. Là où il y a l’offense, que je mette le pardon. […] Là où il y a le doute, que je mette la foi. Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance. Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière. Là où il y a la tristesse, que je mette la joie. Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie ».