Sally était cadre en entreprise. Au moindre problème elle cherchait un bouc émissaire. Lors des réunions, elle critiquait ses collègues, appelant ses tirades des « paroles d’encouragement ». Ses associés commençaient à fuir, et la baisse de revenus de la société, Sally l’imputait à la récession, à l’inefficacité du personnel et aux mauvaises conditions de travail. Finalement, le patron, excédé, l’avait renvoyée. Sally n’avait rien compris. Jamais il ne lui était venu à l’idée qu’elle pouvait être une partie du problème. Blâmer les autres diminue votre capacité à vous assumer. Un expert écrit : « Au lieu de vous renforcer, vous vous affaiblissez. Les gens pensent que s’ils admettent une part de responsabilité, ils ont échoué. En réalité c’est l’inverse. Il faut être fort pour concéder être tous dans le même bateau. Lancer des blâmes a un autre effet : la suffisance. On finit par se sentir intouchable, différent(e), et meilleur(e) que les autres. On pense qu’on est le maillon fort et que les autres sont des maillons faibles. Rien n’est plus faux. La Bible dit : “L’orgueil précède le désastre, et un esprit arrogant précède la chute” (Pr 16.18). Si vous blâmez les autres, vous perdez le sens des réalités. Et vous êtes choqué(e) face à une rupture ou un licenciement, parce que vous n’avez jamais rien vu venir…En cessant de blâmer, vous développez de la compassion. Vous vous rendez compte que l’erreur est humaine, inévitable, et qu’elle n’est qu’un détail. Elle peut se corriger. Elle ne remet personne en cause. » Alors assumez votre propre vie.